dimanche 24 février 2008

HISTOIRE, LIEUX, et MONUMENTS

- Au début : Longtemps jumelée avec Cassis, la citadelle Salyenne (fédération de peuples du midi de la France), Roqua-rupe ou Rocca-forts, fut l'une des premières victimes de la conquête romaine et devint la sentinelle de Rome.

Le fort possède encore aujourd'hui des murs, vestiges de l'époque romaine et les fondations de la chapelle romane, l'église du château de St jean-Baptiste, repose sur les assises du temple construit par les soldats de Jules César.

Avec le développement du Christianisme, le petit temple romain de la citadelle de Roquefort devient un lieu de prières chrétien vers 400 ou 450 ap JC.

Le village de Roquefort, proprement dit, fut créé au VIIe siècle après avoir été une dépendance de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille pendant des siècles. Il se développe sur les crêtes dominant les baies de La Ciotat et Cassis.

- La chapelle Saint-André
: non loin du Château de Julhans, est mentionnée en 1143 sous l'appellation "Nôtre Dame de Julhans", mais elle est également appelée Saint André de Julhans ou encore Notre Dame de Sècheresse en référence aux pèlerinage qui y étaient effectués contre ce fléau. Elle est au Moyen Age entourée de quelques habitations, et sera abandonnée au XVIIe siècle.


Elle est accessible seulement à pieds, après avoir escalader un sentier très pentu. On y trouve une stèle à la mémoire de François Escolier qui a beaucoup travaillé pour ce sentier et pour la Chapelle.
Le site : un éperon de roche blanche sur lequel se trouve la Chapelle incluse dans un système de remparts fermant l'accès au plateau transformé aussi en forteresse. On ignore si la chapelle a été un lieu de culte constant ou un lieu de pèlerinage notamment en cas de sècheresse. Avec ses sept siècles d'existence, c'est le plus ancien monument de la Commune de Roquefort-la-Bédoule .

Sa restauration commencée par une association "
Les Amis de la Chapelle Saint-André" en septembre 1983 et vient d'être achevée par le Conseil Général qui en est propriétaire.


- Le Marquis de Villeneuve :
En 1505, par lettre du Roi Louix XII, Louis de Villeneuve (Mr de VILLANOVA), Chevalier et Baron de Trans devient Marquis de France et prend en possession le château de Roquefort, bien qu'il n'y mis jamais les pieds. Seul un certain Joseph de Villeneuve y vint bien des années plus tard pour épouser une demoiselle du Bausset. Finalement c'est le 12 janvier 1655 que Cassis-Roquefort eurent une véritable indépendance civile et religieuse. En attendant, le château de Roquefort n'est déjà plus qu'une ruine depuis au moins un siècle, du à toutes sortes de pillages.




- Le vieux Roquefort :
Au Moyen Âge, le village (dont il ne reste que des vestiges) est bâti autour de la chapelle, à l'intérieur de fortifications, au dessus d'une barre rocheuse qui surplombe l'actuel hameau de Roquefort. Ce site est habité jusqu'au XVIIe siècle.


- Le bourg de Roquefort : C'est à cet époque que le bourg se forme. La population sécurisée, descend dans la vallée pour créer, au lieu dit " Jas Rompu ", Roquefort autour de l'église Saint Jean Baptiste, de l'école et de la mairie (actuellement mairie annexe).



Descendu dans la plaine et développant une activité agricole, le bourg de Roquefort vit dans l'apanage du marquis de Villeneuve de son activité agricole et viticole.




- Le hameau de la Bédoule : Au XIXe siècle, au carrefour des 4 routes entre Aubagne, La Ciotat, Cuges-les-Pins et Cassis, au hameau de La Bédoule, un second centre villageois se développe.



Peu à peu un village se crée en hébergeant les ouvriers d'origine italienne travaillant dans la cimenterie de Cassis.

- Les usines Villeneuve : La population se développe et se fixe autour des "quatre chemins " au lieu dit la Bédoule à cause de l'immigration italienne importante mais surtout à cause du développement des industries de chaux et ciments (expansion due au Marquis de Villeneuve, qui avec les ingénieurs Roux et Tocchi met au point un procédé de fabrication des ciments de chaux de Roquefort - breveté en 1835).




- L'église Sainte-Roseline : En 1891 débute la construction d'une église, propriété de Madame de Villeneuve, érigée en église paroissiale en 1912, l'église Sainte Roseline.




- La commune Roquefort-la-Bédoule : La mairie, les écoles, sont transférées à la Bédoule et la Commune devient " ROQUEFORT LA BEDOULE" en 1918.




Après une période d'assoupissement, le raccordement autoroutier avec Marseille et le développement intercommunal permet de donner au village son allure de commune d'hébergement de la métropole phocéenne.

http://www.concept-info.fr/histoire/Histoire.htm

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est hallucinant comme il n'y a rien autour de l'église St Roseline à cette époque !!

Loïc Bédoule

Anonyme a dit…

je cherche desesperement l'origine du mot "bedoule". Quelqu'un porrait il m'eclaier ?

Maryline a dit…

On m'a toujours dit que bédoule signifié "la boue"... maintenant je ne sais pas si c'est correct :-)

Anonyme a dit…

Partis du Gd Caunet, nous sommes venus jusqu'à la chapelle st André, puis avons parcouru les ruines du vieux Chateau de Roquefort, avant de remonter vers le cabanon du marquis. Une bien belle randonnée. Une journée excepetionnelle entre copains de "randoplacette".