lundi 25 février 2008

PRESENTATION de Roquefort la Bédoule

Carrefour des 4 chemins, vers La Ciotat

Situation :

Roquefort-la-Bédoule est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ce village est situé au nord de Cassis, à l'est de Carnoux-en-Provence et à l'ouest du Castellet.

Anciens noms de la commune :

- 1079 : ROCCA FORTIS
- 1212 : CASTRUM ROCHEFORTIS
- 1220 : CASTRUM DE ROCAFORT
- 1246 : CASTRUM DE RUPEFORTI

Géographie :

Roquefort-la-Bédoule bénéficie d'un relief marqué, dont l'altitude varie de 158 m à 567 m, de la plaine au sommet. Son point culminant, constitué par le Montounier, offre une vue grandiose sur le golfe de Marseille à 20km, les calanques et les baies de Cassis et de la Ciotat, jusqu'au Cap Sicié. Au nord, le point culminant est la Tête de Douard à 496m, non loin d'une importante carrière en exploitation le long de l'A50.

La commune s'étend sur 3 225 hectares dont plus de la moitié de collines soigneusement protégées. La surface de la commune de Roquefort-la-Bédoule représente 31,15 km², soit une densité de 152,2 habitants par km².

Les coordonnées géographiques sont de 43° 14' 54" de latitude Nord et 5° 35' 29" de longitude Est.


Administration : Liste des maires successifs

1945 à 1983 : Marius Aimonaito (maire - P.C)
1983 à 2008 : Francis Giraud (Sénateur maire - UMP)


Quelques données :

Code insee : 13085

Code postal : 13830

Arrondissement de Marseille

Canton d'Aubagne-Est

Nombre d'habitants : environ 5000 (en 1962 = 1384 habitants)

80% classé en Zone de Protection de la Nature

220 hectares de vignes et terres agricoles


Coins sympa à voir :

- La Source de Ratataigne
- La Tour de Guet
- Le Château de Roquefort
- Les Ruines du Vieux Roquefort
- La Croix de Roquefort
- Le Cabanon du Marquis
- Le moulin
- La coopérative viticole
- L'église Ste Roseline
- Les anciennes usines
- L'ancienne Carrière et la Colline des Drailles
- La chapelle St-Jean et la Mairie annexe

dimanche 24 février 2008

HISTOIRE, LIEUX, et MONUMENTS

- Au début : Longtemps jumelée avec Cassis, la citadelle Salyenne (fédération de peuples du midi de la France), Roqua-rupe ou Rocca-forts, fut l'une des premières victimes de la conquête romaine et devint la sentinelle de Rome.

Le fort possède encore aujourd'hui des murs, vestiges de l'époque romaine et les fondations de la chapelle romane, l'église du château de St jean-Baptiste, repose sur les assises du temple construit par les soldats de Jules César.

Avec le développement du Christianisme, le petit temple romain de la citadelle de Roquefort devient un lieu de prières chrétien vers 400 ou 450 ap JC.

Le village de Roquefort, proprement dit, fut créé au VIIe siècle après avoir été une dépendance de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille pendant des siècles. Il se développe sur les crêtes dominant les baies de La Ciotat et Cassis.

- La chapelle Saint-André
: non loin du Château de Julhans, est mentionnée en 1143 sous l'appellation "Nôtre Dame de Julhans", mais elle est également appelée Saint André de Julhans ou encore Notre Dame de Sècheresse en référence aux pèlerinage qui y étaient effectués contre ce fléau. Elle est au Moyen Age entourée de quelques habitations, et sera abandonnée au XVIIe siècle.


Elle est accessible seulement à pieds, après avoir escalader un sentier très pentu. On y trouve une stèle à la mémoire de François Escolier qui a beaucoup travaillé pour ce sentier et pour la Chapelle.
Le site : un éperon de roche blanche sur lequel se trouve la Chapelle incluse dans un système de remparts fermant l'accès au plateau transformé aussi en forteresse. On ignore si la chapelle a été un lieu de culte constant ou un lieu de pèlerinage notamment en cas de sècheresse. Avec ses sept siècles d'existence, c'est le plus ancien monument de la Commune de Roquefort-la-Bédoule .

Sa restauration commencée par une association "
Les Amis de la Chapelle Saint-André" en septembre 1983 et vient d'être achevée par le Conseil Général qui en est propriétaire.


- Le Marquis de Villeneuve :
En 1505, par lettre du Roi Louix XII, Louis de Villeneuve (Mr de VILLANOVA), Chevalier et Baron de Trans devient Marquis de France et prend en possession le château de Roquefort, bien qu'il n'y mis jamais les pieds. Seul un certain Joseph de Villeneuve y vint bien des années plus tard pour épouser une demoiselle du Bausset. Finalement c'est le 12 janvier 1655 que Cassis-Roquefort eurent une véritable indépendance civile et religieuse. En attendant, le château de Roquefort n'est déjà plus qu'une ruine depuis au moins un siècle, du à toutes sortes de pillages.




- Le vieux Roquefort :
Au Moyen Âge, le village (dont il ne reste que des vestiges) est bâti autour de la chapelle, à l'intérieur de fortifications, au dessus d'une barre rocheuse qui surplombe l'actuel hameau de Roquefort. Ce site est habité jusqu'au XVIIe siècle.


- Le bourg de Roquefort : C'est à cet époque que le bourg se forme. La population sécurisée, descend dans la vallée pour créer, au lieu dit " Jas Rompu ", Roquefort autour de l'église Saint Jean Baptiste, de l'école et de la mairie (actuellement mairie annexe).



Descendu dans la plaine et développant une activité agricole, le bourg de Roquefort vit dans l'apanage du marquis de Villeneuve de son activité agricole et viticole.




- Le hameau de la Bédoule : Au XIXe siècle, au carrefour des 4 routes entre Aubagne, La Ciotat, Cuges-les-Pins et Cassis, au hameau de La Bédoule, un second centre villageois se développe.



Peu à peu un village se crée en hébergeant les ouvriers d'origine italienne travaillant dans la cimenterie de Cassis.

- Les usines Villeneuve : La population se développe et se fixe autour des "quatre chemins " au lieu dit la Bédoule à cause de l'immigration italienne importante mais surtout à cause du développement des industries de chaux et ciments (expansion due au Marquis de Villeneuve, qui avec les ingénieurs Roux et Tocchi met au point un procédé de fabrication des ciments de chaux de Roquefort - breveté en 1835).




- L'église Sainte-Roseline : En 1891 débute la construction d'une église, propriété de Madame de Villeneuve, érigée en église paroissiale en 1912, l'église Sainte Roseline.




- La commune Roquefort-la-Bédoule : La mairie, les écoles, sont transférées à la Bédoule et la Commune devient " ROQUEFORT LA BEDOULE" en 1918.




Après une période d'assoupissement, le raccordement autoroutier avec Marseille et le développement intercommunal permet de donner au village son allure de commune d'hébergement de la métropole phocéenne.

http://www.concept-info.fr/histoire/Histoire.htm

samedi 23 février 2008

Armoirie de la Commune

L'armoirie original de Roquefort de 1699 est sur un fond d'azur avec une tour d'or, bâtie sur un rocher d'argent : "Rocca Fortis" est symbolisé par le rocher fortifié, première localisation de notre village sur un rocher surplombant le hameau de ROQUEFORT origine de notre commune.



1079 : deux seigneuries disposant chacune d'un castrum (habitat fortifié contruit en un lieu élevé), celle de Julhans à l'Est et celle de Roquefort à l'Ouest: "cellam Sancti Joohannis ad Rocca fortem".

1789 : deux communes : celle de Julhans et celle de Roquefort.

1er août 1794 : Joseph Bonaparte épouse Julie Clary en la chapelle du château de Julhans.

1800 : rattachement du territoire de Julhans à la commnune de Roquefort.

1836 : Hippolyte De Villeneuve-Flayosc créée une fabrique de chaux hydrauliques en poudre.

1885 : construction d'habitations au plus près des usines au lieu dit La Bédoule (en provençal "bedoulo", cabaret).

1918 : Le Conseil Municipal demande que le nom de la commune de Roquefort soit complété par celui de La Bédoule.

Le 23 décembre 1918 : La commune est renommée Roquefort-la-Bédoule.

Aujourd'hui : la tour et le rocher sont d'or, surmontées d'une tour et entourées d'une branche de pin reliée à une branche de chêne. (Avant, la végétation de la commune était constituée principalement de chêne, puis progressivement, avec l'exploitation et la pollution... le pin a prit la place.)


vendredi 22 février 2008

FAUNE et FLORE : Roquefort la Bédoule

Faune vivant dans la zone :

Oiseaux :

Pies,
Pigeon Ramier,
Rouge-Gorge,
Bartavelles...

Mammifères :

Chauve-souris,
hérissons : diminution des traces, disparition ?
écureuils : diminution depuis le débroussaillage obligatoire.
chat huant

Insectes :

Cigales,
libellules,
papillons,
abeilles,
coccinelles,
lucioles

Reptiles :

Vipères,
lézards,
couleuvres,
geckos

Flore :

Immortelle,
thym,
romarin,
asperge,
salsepareille,
euphorbes,
jacynthe,
chèvrefeuille,
chêne kermes
ciste
baouque
destruction des champignons depuis la coupe des arbres tel que les "vesses-de-loup".

Faune fossile d'invertébrés marins :

Madréporaires,
Foraminifëres,
Mollusques,
Rudistes,
Ammonites,
Ostracodes.

jeudi 21 février 2008

La VOIX de l'ASSOCIATION: la VIGIE

La Vigie est une association à but non lucratif, ayant pour but la protection de l'environnement et du cadre de vie exceptionnel de la Commune de Roquefort-la-Bédoule. Voici quelques informations la concernant :

Cette association a été créée le 29 juin 2007

Président : Mr J.M. Becchetti
Vice-Président : Mr C. Cazaubon
Secrétaire : Mme B. Taltavull
Trésorier : Mr G. Bossus

Nombre d'adhérants : 19

Paru au journal officiel le 24 nov 2007

Object :

Faire toutes propositions, conduire toutes actions, engager toutes procédures pour contribuer à la protection de l'environnement et du cadre de vie dans la commune de Roquefort la Bédoule.


Débats :

- Refus du reclassement de la pinède limitrophe du lotissement "Lou Campestre" en zone constructible.

- Refus de la construction d'un lotissement en bordure des lotissements "La Cardeline", "Les Camerlos" et "Les caniers".


- Souhait que le "village reste à taille humaine" conformément à ce que déclare la mairie depuis des années.


- Mise au courant par lettre recommandée à Mr le Maire de la commune, Mr Deflesselles - député et Mr Giberti - vice-président de la CUMPM.


- Information des adhérents sur la position du Maire le 18 jan 2008 : Diminution des zones de construction...mais maintien de celles-ci.


mercredi 20 février 2008

DOSSIER ZAC DES DRAILLES

DOSSIER ZAC DES DRAILLES

QUESTIONS DEMANDANT REPONSES

Note : Drailles = ND2, protection complète de la nature ; Brayes = ND1 = "espace boisé classé à conserver ou à créer"

Question : Identification du projet ?

PLU définition de nouvelles zones à urbaniser

Question : Qui est le propriétaire du terrain ?

La SCI La Pinède Fleurie, Famille Tierno

Question : Superficie Terrain ?

Question : Qui est le Promoteur ?

Question : Qui est le Maître d'ouvrage ?

Question : Qui est le Maître d'oeuvre ?


Question : Coût du Projet ?


Question : Quel type de logement ?

logement privé (permis individuels exclusivement, R+1, au COS 0,20 (Drailles) et Brayes : Zone alternative sous forme d'ensemble de R+2, au COS 0,20

Question : Coût du Foncier vs. Coût de la Construction à la Bédoule


Question : Nombre de logements vacants à la Bédoule

Question : Droit des Riverains ?

Débat: Etrangers ou bédoulens qui vont s'installer?

pollution sonore? VOITURES – Parkings

Question : Bassin de rétention d'eau??
Question : POS antérieur ?

Constructible - Inconstructible : Zone inconstructible, Aujourd'hui PLU accepté par la CUMPM a validé la transformation de ces deux zones en zones à urbaniser.

Question : autres… DANGER ? usine, carrière (santé, voisinage, sécurité, salubrité public, protection env nature, patrimoine archéologique
Question : Limites Techniques (Risques Naturels et Carrière - galerie souterraine)
Question : Avis d’un géomètre Expert ?
Question : Installation classée ?
Question : Permis de construire ?

(Dossier Consultable en Mairie : conforme au plan local d'urbanisme et au règlement national d'urbanisme – CODE URBANISME- DAC et DGUH = Direction Autorisation de Construire : 2 Place Francois Mireur, 13001 Marseille)

- Respecter les règles de l'env
- Circulation
- Sécurité
- L'eau
- L'assainissement


Recours de 2 mois après l'affichage du permis de construire : 2 mois pour demander l'arrêt des travaux et le retrait du matériels... (Demande : pas l'abandon du projet mais de surseoir projet pour engager une concertation avec toutes les parties concernées)

ALTERNATIVES : Autres lieux proposition de 8 nouveaux terrains (4/8) (photos, preuves) avec facilité: EAU - DECHET - TRANSPORT - COUT DU PROJET moins cher pour Mr. le Maire...
Question : Environnement: destruction espèces animales, Habitats, 150 Arbres coupés il en reste 150/300 Drailles, et les Brayes
Etude impact =environnement ?

Destruction espèces animales, Habitats, 150 Arbres coupés il en reste 150/300 Drailles, et les Brayes.

mardi 19 février 2008

PACTE ECOLOGIQUE - Roquefort la Bédoule

l'Ecologie au coeur de l'Action la Politique à Roquefort la Bédoule

http://www.fondation-nicolas-hulot.org/
© Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme

Du global au local



Festivités 2002 Roquefort La Bédoule

Selon une enquête publiée le 20 février de l'UNEP (Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage) menée en partenariat avec IPSOS, les Français rêveraient de ''villes vertes''.

Pour 72 % des personnes interrogées, la présence d'espaces verts à proximité de leur habitation a été un ''critère essentiel'' dans le choix de leur lieu de vie.

Un cadre de mobilisation et de cohérence : l’Agenda 21
http://www.agenda21france.org/

En 1992, lors du Sommet de la Terre de Rio, 173 pays ont adopté un programme d’action pour le XXIe siècle. Il s’agit de l’Agenda 21 dont les 40 chapitres décrivent les secteurs où le développement durable doit s’appliquer et formulent des recommandations. Dans le cadre du chapitre 28, les collectivités territoriales sont invitées à mettre en place, à l’échelle de leur territoire, des Agenda 21 locaux en impliquant fortement l’ensemble des acteurs locaux (les habitants, les associations et les entreprises).

Un Agenda 21 local est à la fois un processus et un document opérationnel. Il est bâti à partir d'un diagnostic du territoire prenant en compte les données qui le caractérisent ainsi que les perceptions et les attentes de ses habitants. L'analyse croisée des deux types d’informations permet de définir le projet d’ensemble pour l’avenir, projet décliné en actions prioritaires. Pour chaque action, les objectifs, les moyens à mettre en oeuvre et les outils d'évaluation sont précisés.

L’Agenda 21 local engage donc les acteurs d’un territoire à se projeter dans l’avenir, à identifier les défis et à définir les grandes orientations de progrès : lutte contre le changement climatique, préservation de la biodiversité, lutte contre les exclusions, soutien et renforcement de l’économie sociale et environnementale, coopération et solidarité internationale.

Le site portail des Agenda 21 en France propose aujourd’hui près de 300 démarches de ce type et l’Observatoire national des Agendas 21 locaux rassemble les actions des collectivités en faveur du développement durable.

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"Le XXIe siècle sera celui de l'Ethique, ou ne sera pas" André Malraux
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